Pontificats Chevaliers Templiers - Chrislanuit, le Moyen Age

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Reconnaissance Pontificale


La reconnaissance pontificale

Plusieurs bulles pontificales officialisèrent le statut de l'Ordre du Temple.
Bulle papale d'Urbain VIII en 1687
La bulle Omne datum optimum a été fulminée (rendue publique) par le pape Innocent II le 29 mars 1139 sous la maîtrise de Robert de Craon, deuxième maître de l'Ordre du Temple.
Elle fut d'une importance capitale pour l'Ordre puisqu'elle était à la base de tous les privilèges dont jouissaient les Templiers. En effet, grâce à elle, les frères du Temple eurent droit à la protection
apostolique ainsi que d'avoir leurs propres prêtres.
On vit donc une nouvelle catégorie émerger dans la communauté, celle des frères chapelains qui officieraient pour les Templiers. De plus, cette bulle confirma le fait que l'Ordre du Temple
n'était soumis qu'à l'autorité du pape.
La bulle créa aussi une concurrence pour le clergé séculier (ce que ce dernier vit souvent d'un mauvais œil). De nombreux conflits d'intérêt éclatèrent entre les Templiers et les évêques ou les curés.
Les privilèges qu'elle accorda étant souvent remis en cause, la bulle Omne datum optimum fut confirmée douze fois entre 1154 et 1194, et c'est d'ailleurs pour cette raison qu'il ne fut pas aisé de retrouver l'originale.
La bulle Milites Templi (Chevaliers du Temple) a été fulminée le 9 janvier 1144 par le pape Célestin II. Elle permit aux chapelains du Temple de prononcer l'office une fois par an
dans des régions ou villes interdites, « pour l'honneur et la révérence de leur chevalerie », sans pour autant autoriser la présence des personnes excommuniées dans l'église.
Mais ce n'est en réalité qu'une confirmation de la bulle Omne datum optimum.
La bulle Militia Dei (Chevalerie de Dieu) a été fulminée par le pape Eugène III, le 7 avril 1145. Cette bulle permit aux Templiers de construire leurs propres oratoires, mais aussi de disposer
d'une totale indépendance vis-à-vis du clergé séculier grâce au droit de percevoir des dîmes et d'enterrer leurs morts dans leurs propres cimetières. De plus, la protection apostolique fut étendue aux familiers du Temple (leurs paysans, troupeaux, biens…).
Des plaintes furent déposées par des Templiers auprès du pape concernant le fait que le clergé prélevait un tiers du legs fait par les personnes désireuses de se faire enterrer dans les cimetières de l'Ordre.
La bulle Dilecti fili ordonna en conséquence au clergé de ne se contenter que d'un quart des legs.

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