Punissez-moi car j’ai péché
Être sage est une solution, mais n’engendre pas le désir, dans le regard de l’autre, son esprit à s’enflammer de vos péchés, de vos erreurs, vouloir les corriger en faisant, monter en vous le plaisir.
Une chaleur fulgurante, dévorante lui reviendra, pour elle s’en abreuver, tant et tant à ne plus s’arrêter.
Un jeu de plaisir où les rôles doivent se partager, être inversés pour plus de sensations, d’émotions vives et cinglantes.
La loyauté, une règle à ne pas briser
L’honneur est important, comme le respect, sans eux rien ne se fait.
La sécurité est la pierre d’assise de cet édifice fragile, tant convoité
Être vilain c’est bien, généreux c’est mieux.
Ne donnez pas ce que vous ne voulez pas recevoir, ressentir au plus profond de votre corps, entre vos cuisses, le long de vos hanches.
Devant, derrière, dans les yeux de la guerrière, sur votre peau lisse, qui se tanne bientôt, sous la caresse d’une main agile, ou de liens bien tressés fortement enflammés.
Soit sage mon ange me répétait-on souvent, je ne souhaitais pas vivre dans cette cage aux barreaux dorés.
Un peu farceur, très câlin, je ressentais le besoin du contact, frottement de la peau, agitation de mon cerveau.
Ma désobéissance apportait colère à ma partenaire, ma furie.
Ses pommettes s’emplissaient de couleurs, ses yeux s’étincelaient, mordait sa lèvre inférieure, de ses blanches canines supérieures.
Dans sa voix, je sentais monter sa fureur, son désir de me faire souffrir, juste le nécessaire pour lui appartenir, nous donner ensemble dans ce ballet fouetté, bien ficelé.
Partager ce pouvoir tant recherché, jouir du désir de l’autre, à renouveler jusqu’à l’éternité.
Aujourd’hui, je suis toujours vilain, très désobéissant, totalement rebelle, pour le plaisir des celles, qui désirent jouer et partager ce divin destin.